vendredi 14 juillet 2017

De Deception Pass à Shelton


Au Camping du Deception Pass State Park

Au State Park, les sites de camping pour les hiker-biker sont tout mignons. Mais la grande Déception,  c'est le cas de le dire, c'est que tout est gâché par le vacarme infernal des avions de chasse qui n'ont pas arrêté de passer et repasser au dessus du park, ça ne s'est calmé qu'à1h du matin pour reprendre dès 9h. Je ne comprends décidément pas les gens qui viennent passer leurs vacances là.  


Tout s'explique 

Le lendemain, j'en parle à un chauffeur de bus, rencontré au supermarché de Oak Harbor, qui prétend ne même plus y faire attention, mais reconnaît que l'activité aérienne s'est amplifiée ces derniers temps.


Très gentiment, il me propose de charger mon vélo et mes bagages dans la navette (gratuite) qui conduit jusqu'au ferry de Coupeville pour Port Townsend, ce qui me fait gagner beaucoup de temps, car le bus me dépose juste à l'heure du départ du ferry.

Dans le bus qui m'amène à l'embarcadere de Coupeville



Arrivée du ferry à Port Townsend

Je me ballade un peu dans le petit centre historique de Port Townsend, puis c'est de nouveau parti sur un trail assez long et gravillonneux, puis Port Hadlock, et une route interminable et plutôt physique le long de la côte, où il n'y a absolument rien à voir, car tout ce littoral est bordé de propriétés privées. 







De nouveau un grand pont pour passer le Hook canal, et de l'autre côté m'attend le camping de Kitsap Memorial State Park. Seulement 3 sites hiker biker et ils sont tous occupés, donc je demande à un autre cycliste de partager.  Il est de Colombie britannique et fait la route inverse, donc nous pouvons échanger quelques tuyaux.


Sur le trail en quittant Port Townsend


Le lendemain a été une journée longue et difficile, car je voulais atteindre Shelton,  compte tenu du faible choix d'hébergements avant cette ville (sinon de longs détours). 
Donc, toujours pareil, beaucoup de dénivelés, et surtout un que je n'oublierai pas, après Belfair, en attaquant la East trail road : un vrai mur, sur un revêtement bien granuleux, j'ai été obligée de pousser sur 400 mètres. 


Depuis le Kitsap Memorial State Park


Ensuite une fois sur les hauteurs,  ça s'est arrangé,  et le vent était même assez souvent de mon côté,  mais c'était interminable. J'ai ensuite bien râlé sur la route qui longe Mason Lake, qui pourrait être vraiment belle, mais encore bordée de propriétés très privées qui ne permettent aucune vue dégagée sur le lac.

Olympic Mountains

Une cyclo de Chicago qui suit le même itineraire 



J'arrive donc à Shelton bien crevée et surtout il est pas loin de 20h.
Je m'imaginais déjà le confort d'une chambre d'hôtel, et bien j'ai eu tort de ne pas avoir anticipé : les 3 hôtels de cette petite ville sont tous complets. Je ne m’attendais pas du tout à ça. Le temps passe, je ne me vois pas planter ma tente sur un des petits parcs comme j’ai pu le faire l'an dernier au Kansas. D'ailleurs, je vais solliciter la Police locale, qui me confirme que c'est interdit, et qui me donne comme conseil d'aller à l'hôtel du Casino, à 15 miles de là. Évidemment, je n'ai aucune envie de faire encore de la route au crépuscule et ils sont bien gentils, mais ce genre d'hôtel n’est évidemment pas dans mon budget.
Une succession d'événements fastidieux à détailler, mais incroyablement bien synchronisés va finir par dénouer cette situation critique, et je me retrouve vers 22h invitée généreusement à passer la nuit chez un adorable couple anglo-américain, avec leur petite fille.



Chez Isaac et Camilla

2 commentaires:

  1. ouf alors tu as réussi à trouver où dormir! chouette ce dénouement :))))
    donc tu redescends, c'est vrai que ça a l'air un peu galère pour les hébergements ce coin... jolies les montagnes Olympic, tu vas aller y faire un tour?
    Bisous la belle et bon vent
    m@

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  2. Salut Jojo, Ben dis donc c'est sportif ! Et pas de tout repos non plus question hébergements. Tu as fait un bout de route avec la cyclo de Chicago ? Bon j'espère que les propriétés privées ne vont plus te gâcher le paysage. Grosses bises de la Mazurie

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